Il existe toutes sortes de mythes au sujet de la violence faite aux femmes et continuer à croire ces mythes peut nous empêcher de venir à la défense d’une femme victime de mauvais traitements ou contribuer à ce qu’il soit plus difficile pour une femme de prendre les mesures nécessaires pour quitter une relation violente. L’usage de mot « abus » tend à être perçu comme indiquant qu’il y a abus physique seulement alors qu’il veut parler de toutes les formes de violence. Une femme peut se dire qu’elle ne vit pas dans une relation abusive parce que son partenaire ne la frappe pas. Cette perception est à corriger. La violence faite aux femmes peut inclure le fait de contrôler les finances familiales, l’insulter en l’appelant de noms, lui dire qu’elle n’est pas bonne ou n’en fait pas assez. Le partenaire peut aussi l’humilier en insultant son corps et son image de soi. La violence faite aux femmes inclut aussi toutes les formes de violence qu’elles soient physique, sexuelles, émotionnelles ou autres. Les mythes servent à minimiser ces violences contre les femmes ainsi que leurs effets négatifs sur elles.
Plusieurs personnes croient qu’une femme va quitter une relation abusive si la situation est grave. Le fait de croire ceci pourrait nous empêcher d’appeler la police si on est témoin d’une violence chez nos voisins.
Il est donc d’une importance vitale de parler des mythes et d’être honnête au sujet de ce qui se passe vraiment. Non seulement cette dissipation des mythes sert à renseigner le grand public au sujet de la violence faite aux femmes, mais elle aide aussi les familles qui essaient d’obtenir de l’aide à comprendre que les mythes ne sont justement que des mythes.